Ferrari 330 GT 2+2 1964 BBR au 1/18

Une vraie « Grand Tourisme »

Conforté par le succès rencontré par la 250 GT 2+2, Ferrari revient en 1964 sur le marché des voitures sportives à quatre places, avec un modèle plus moderne et plus puissant. C’est la 330 GT 2+2, superbement reproduite au 1/18e par BBR.

Texte Jean-Louis Blaisius – Photos BBRARTICLE-BBR-3ARTICLE-BBR-2ARTICLE-BBR-1

L’idée de faire évoluer le concept qui a présidé à la naissance de la 250 GT 2+2 germe dès le début de la commercialisation de la voiture et Enzo Ferrari sait que malgré ses réelles qualités et le succès immédiat qu’elle recueille, elle souffre d’un manque de puissance, le moteur 3 Litres s’avérant un peu « léger » compte tenu du poids de la voiture.

Conçue au début des années 1960

Pour son usage personnel, il fait installer sous le capot d’une 250 GT 2+2 un moteur V12 4 Litres déjà utilisé sur la Ferrari 400 Superamerica. Le résultat est particulièrement probant et quelques rares exemplaires de cette 250 2+2 « America » sont fabriqués, mais surtout le concept d’une voiture à quatre places puissante et dotée d’un moteur 4 Litres est validé. L’étude débouche le 11 janvier 1964 avec la présentation, au cours de la traditionnelle conférence de presse qui se tient à Maranello, de la nouvelle 330 GT 2+2. Jusqu’ici oubliée de tous les fabricants de miniatures au 1/18e, autant artisanaux qu’industriels, cette intéressante Ferrari fait heureusement son apparition chez BBR, avec la qualité exceptionnelle que l’on connaît chez ce fabricant. Il s’agit d’un modèle en résine, dépourvu de tout élément ouvrant et de tout élément mécanique. Ce sera sans doute le seul regret que l’on pourra exprimer à son égard et on se contentera donc simplement d’évoquer le moteur qui anime la vraie. C’est un V12 Type 209, développé à partir du Type 163 de la Ferrari 400 Superamerica. D’une cylindrée de 3 967 cm3 et alimenté par trois carburateurs Weber double corps 40 DCZ/6, il développe une puissance de 300 ch. Le châssis composé de tubes de section ovale est traditionnel. Il accueille une suspension à roues avant indépendantes et un pont rigide à l’arrière, suspendu par des ressorts à lames semi-elliptiques et des ressorts hélicoïdaux. Pour habiller sa nouvelle création, Enzo Ferrari fait appel à Pininfarina. Depuis quelques années déjà s’est nouée une fructueuse collaboration entre l’« Ingeniere » et le maître turinois et celle-ci va brillamment se concrétiser une nouvelle fois avec la 330 GT…

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