Alpine A 220 Le Mans 68

Parfum particulier pour les 24 Heures du Mans 1968 : en pleine bourrasque populaire, la France est secouée par les événements sociaux que l’on connaît, engendrant moult effets secondaires. L’un d’eux : la 36e édition de l’épreuve mancelle est décalée au mois de septembre, les 28 et 29. Il ne s’agit pas de la seule « innovation » : le départ est avancé à 15h et un nouveau tracé comprenant un gauche-droite supplémentaire faisant ralentisseur et baptisé « virage Ford » est créé. Pour rappel, le duel entre Porsche et Ford tourna en la faveur des américaines, avec la Ford GT 40 n°9 de Rodriguez-Bianchi sur la plus haute marche du podium.

La Commission Sportive Internationale ayant modifié le règlement, la cylindrée maximum des sport-prototypes est fixée à 3000 cm3, et à 5 litres pour les sports. Parmi les 54 voitures engagées, on comptait pas moins de 11 Alpine, dont 9 officielles comprenant les deux voitures de l’écurie Savin-Calberson ! Soit du « lourd » et de gros espoirs dans les rangs de « l’armada Alpine- Renault » avec quatre A220 (n°27 à 30), cinq A210 (n°52, 53, 55, 56 et 57), et deux A110 (n°51 et 61).

Mais il s’en suivit de grosses désillusions pour les « bleus » et celle qui défendit le mieux les couleurs de la marque dieppoise, la n°30 de Jean Vinatier associé à André de Cortanze, ne termina qu’à une anonyme huitième place. [...]

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